mercredi 13 juin 2012

09/06 Lacs inférieurs de Plitvice

Réveil vers 7h ce matin, nous avons mal dormi. Peut-être parce qu’hier j’ai eu la flemme de mettre le camion à plat avec les cales ? En tout cas c’est bien, on va pourvoir attaquer tôt ! Petit déjeuner froid avec des céréales, et oui, on économise le gaz !
Nous rechargeons notre portable via internet pour pouvoir s’appeler avec le type du « camping » pour le retour des lacs. A 8h20 nous sommes fins prêts. Nous testons le portable avec le monsieur et pas de bol : pas de réseau compatible, appels d’urgence uniquement. Mince, on a rechargé pour rien !!!
Il nous emmène, nous discutons un peu dans la voiture. C’était un médecin à Zaghreb, et pendant la guerre il a été blessé sur le terrain en apportant des soins à un mec amoché. Du coup il a été réformé et il tient à présent cet espèce de camping pendant la haute saison touristique.
Nous prenons un ticket pour deux jours histoire de ne pas forcer l’allure toute la journée ! Et peut-être que demain le soleil se montrera davantage. Il pleut quelques gouttes.

Ce matin nous faisons les lacs inférieurs. Pour ceux qui n’ont jamais vu ce que sont les lacs de Plivitce, donc ceux qui n’ont pas de copains qui ont ramené des photos de ce pays, voilà le topo.
Une rivière pétrifiante coule dans une forêt un peu encaissée dans une gorge. Le calcaire a formé des barrages et l’ensemble est devenu une succession de lacs séparés par des cascades dans une végétation envahissante. Les eaux sont d’une limpidité superbe et ont une superbe teinte un peu verdâtre.
Voilà les photos 
A l'embarcadère où des bateaux emmènent les gens vers la zone inférieure intéressante


Depuis le bateau, le ciel nuageux n'est pas terrible mais on voit quand même bien la clarté de l'eau !






Nous arrivons !

 Le sentier sillonne entre les lacs

La plupart du temps il s'agit de passerelles en bois comme celle-ci.

Les poissons sont extrêmement nombreux et peu farouches !!! Dans cette eau transparente on les voit très bien !

Entre chaque lac l'eau sautille près du chemin


Un bel ensemble de cascades

Les arbres immergés qui sont tombés, qui ont poussés, ou qui ont été jetés là, se recouvrent de calcaire et d'algues.


 La gorge se resserre, une falaise se met à longer l'eau



Il y a une grotte sur le coté, et le sentier permet de grimper dans une cavité

Le calcaire ça se patine !!!

Escalier marrant super raide



Dans le noir complet on peut s'enfoncer dans un tunnel mais il faut éviter les stalactites !
Un coup de flash pour Julia

Les escaliers permettent de monter au sommet de la falaise pour admirer le lac d'en haut

il y a des chauve-souris qui volent tout près des passants



Et voilà, nous redescendons au niveau de l'eau




Au point le plus bas de la rivière, on bifurque pour aller voir la grande cascade !


De là, soit on refait le circuit en sens inverse, soit on grimpe sur les hauteurs et on profite de quelques belvédères. C'est ce que nous choisissons, mais pour cela il faut grimper d'innombrables marches. Heureusement qu'Eléa est motivée.

Du coup nous voyons la grande cascade d'un peu plus haut et surtout sans tous les touristes devant :-)



Vue des belvédères



Nous arrivons à l'endroit où nous avons débarqué, c'est l'heure de manger !!! Ici, les végétariens sont foutus, c'est poulet rôti à midi !


Nous reprenons le bateau



Et voilà, nous sommes revenus au point de départ ...

Il est tôt alors c'est le moment de faire une petite sieste au bord de l'eau.


Allez on rentre ! il faut monter ces interminables marches... c'est affreux !


Lorsque nous arrivons au parking, nous sommes au milieu d'une classe de collégiens, ça fait bizarre !

Avec tout ça il est 15h. Nous appelons notre chauffeur : depuis le parc notre portable marche ! Il est là en quelques minutes. Sur le trajet du retour nous nous entendons pour aller avec lui faire des courses à une ville un peu plus loin. Nous passons aux camping-cars voir si tout va bien et allons au supermarché.
Nous discutons dans la voiture, comme quoi les Polonais, les Hongrois et les Croates conduisent comme des tarés. Effectivement, nous avons le droit à des dépassements vraiment mauvais et des chauffeurs pas bien contents de voir une voiture rouler modérément. J’aborde un peu le sujet de la guerre par rapport à ce que nous avons vu la veille mais il me dit clairement qu’il n’aime pas du tout parler de ça. Peu après, il nous dit qu’il ne se sent pas très bien, qu’il a une tension trop basse. Nous lui proposons de conduire, il nous dit que peut être au retour ça serait bien. A l’arrière je ne suis pas bien rassuré en voyant sa tête dans le rétro et avec Eléa sur les genoux …
Nous arrivons au supermarché et faisons les courses en courant. En ressortant effectivement il me laisse prendre le volant. Son Audi A3 a le siège super incliné et trop avancé et je ne trouve rien pour le reculer un peu, c’est assez galère. Nous rentrons tranquillement, et il me dit que je conduis bien. Youpi … et boum je cale sur son parking en m’embrouillant ! Son frein à main n’est pas du même côté que sur notre camion, en plus le câble est mort et il me met la vitesse sur le parking. Julia lui explique qu’elle conduit mieux … ;-)

Nous avons du temps, c’est vraiment appréciable. On peut aller explorer le petit monde avec Eléa




Du coup je lève le coté du camion pour bricoler.

Le marche pied bouge un peu depuis que nous avons cogné une racine l’autre matin. Malheureusement la vis tourne dans le vide et pas moyen de resserrer le boulon. J’essaie aussi de comprendre ce qui couine lorsqu’on tourne à gauche mais pour ça, je ne vois rien. De plus, deux fois, nous avons sentis taper un peu sous le camion. Une fois en rentrant sur l’autoroute, sans raison, et l’autre fois lors d’une rustine de goudron (il y en a partout) ! MERDE ! Ca, je crois que j’ai compris ! La lame de suspension arrière gauche est cassée ! Le camion est donc posé sur la butée en caoutchouc, sorte de champignon. Le premier choc a dû arriver lorsque ça s’est cassé et le second lorsque ça a assez secoué pour faire sauter la caisse.

Celui qui est cassé

Celui qui est normal


On va faire avec en y allant molo, de toute manière, on arrête les chemins puisque c’est camping obligatoire… je profite d’internet pour faire un tour sur Oscaro, mais je ne trouve pas ce genre de pièces … 

1 commentaire:

  1. christelle jacquemin14 juin 2012 à 12:23

    magnifiques photos. Ca donne envie d'y aller. Je vois que vous allez bien tous les trois ca fait plaisir. notre petite elea nous manque. je vous embrasse tres fort a bientot

    christelle

    RépondreSupprimer