Comme nous laissons les fenêtres ouvertes
afin de ne pas mourir de chaud, nous sommes réveillés tôt par le soleil. A 8h,
notre ami le chat est toujours là, à se faire les griffes sur notre
paillasson !
J’ai bien compris que je n’avais qu’un mot à dire pour qu’il rejoigne notre petite famille : il est câlin et s’entend bien avec Eléa.
J’ai bien compris que je n’avais qu’un mot à dire pour qu’il rejoigne notre petite famille : il est câlin et s’entend bien avec Eléa.
Avant qu’ils ne partent je parle un peu
avec le couple de suisses. Ils m’apprennent qu’il y a un bus pour Dubrovnik et
qu’il est donc inutile de bouger le camion. Ca c’est cool ! Après un
rapide petit dej’, nous voilà partis pour l’arrêt de bus. Il met une bonne
demi-heure à arriver, et il est bondé ! Avec la poussette c’est assez
galère, mais les gens se serrent pour avoir Eléa à coté d’eux, c’est déjà ça.
Le chauffeur est un peu filou, arrivé à
un arrêt il lance un « Old Town » qui fait descendre tous les
touristes, nous y compris. Nous comprenons ensuite, en descendant une ruelle en
escalier en chantier, qu’il n’était pas au terminus au plus près de la vieille
ville. Mais nous
Ca a donné de l’air aux croates dans le
bus, c’est tout. Pas grave, nous ne sommes pas bien loin quand même. Nous
rejoignons rapidement les remparts et allons en direction de la porte
secondaire.
La caserne de pompier de Dubrovnik
Nous n’avons même pas atteint la porte
que la poussette est déjà de trop : il faut encore descendre des marches
pour passer sous la route et arriver à la porte. A l’entrée de la vieille ville
un grand plan montre précisément où ont été recensés tous les impacts d’obus
que la ville s’est prise sur la tête lors de l’ « agression des serbes et
des monténégrins ».
Ca annonce la couleur des relations entre pays voisins dans le quartier ! D’ailleurs lorsque nous avions discuté avec le gars du camping de Plitvice, c’était au moment de la finale de Rolland Garros entre Nadal et Djokovic. Le type avait vraiment insisté sur le fait que Nadal (Espagnol) était un type bien ! Il n’a pas dit un mot sur le Serbe …
Ca annonce la couleur des relations entre pays voisins dans le quartier ! D’ailleurs lorsque nous avions discuté avec le gars du camping de Plitvice, c’était au moment de la finale de Rolland Garros entre Nadal et Djokovic. Le type avait vraiment insisté sur le fait que Nadal (Espagnol) était un type bien ! Il n’a pas dit un mot sur le Serbe …
Sur le plan, la quantité d’obus notée est
considérable !
La vieille ville de Dubrovnik s’étend
autour d’une rue principale au niveau le plus bas de la ville. Sur les cotés,
la cité monte sur des rochers jusqu’aux remparts en hauteurs. En rentrant par
la porte secondaire, en haut de la colline nous nous retrouvons donc en haut
d’une sombre ruelle où s’enchaînent d’innombrables flopées de marches. Avec la
poussette, c’est encore la galère !
Nous arrivons à la rue principale, il n’y
a pas trop de monde. C’est super joli, toutes les maisons sont blanches, le sol
est patiné et en allant vers l’entrée principale au bout de la rue, il y a de jolis
bâtiments.
Nous prenons les tickets pour les
remparts : on nous le dit directement, il faudra laisser la poussette à
l’entrée car il y a 700 marches sur la muraille. Allez, c’est parti pour le
tour de la ville par les hauteurs !
La vue d’en haut est très jolie : superbe
coup d’oeil sur la rue principale, les toits rouges des maisons, les
fortifications et le haut des églises.
La fontaine de Dubrovnik, assez originale
Lorsqu'il y a de la place, on tire des fils pour étendre le linge !
Eléa aimerait bien faire marcher cette drôle de machine ...
Il reste quelques zones à l'abandon...
La fontaine de Dubrovnik, assez originale
Lorsqu'il y a de la place, on tire des fils pour étendre le linge !
Eléa aimerait bien faire marcher cette drôle de machine ...
Il reste quelques zones à l'abandon...
Petite pause pour manger dans le port puis
c’est reparti pour la fin des remparts en montant à la haute tour.
Attention à la tête !!!!!!!
Au sommet de la grande tour
Attention à la tête !!!!!!!
Au sommet de la grande tour
Après deux heures et demie à nous traîner
sur les fortifications en plein soleil, il commence à faire trop chaud !
Nous reprenons le chemin du bus. Nous sortons par la porte principale.
La chaleur nous achève dans la remontée
Le bus arrive assez vite, il n’y a pas trop de monde. Sur les arrêts il n’y a aucune indication d’un nom ou quoi que se soit et il n’y a pas de liste des arrêts non plus dans le bus. Du coup pour demander l’arrêt ce n’est pas gagné ! Heureusement, des gens descendent un peu partout et ça nous permet de reconnaître les lieux pour descendre.
La chaleur nous achève dans la remontée
Le bus arrive assez vite, il n’y a pas trop de monde. Sur les arrêts il n’y a aucune indication d’un nom ou quoi que se soit et il n’y a pas de liste des arrêts non plus dans le bus. Du coup pour demander l’arrêt ce n’est pas gagné ! Heureusement, des gens descendent un peu partout et ça nous permet de reconnaître les lieux pour descendre.
Nous traînons un peu au camping pour ne
pas aller à la plage trop tôt. Le petit chat tente vraiment de se faire embarquer !
Nous décollons à 15h30. La petite plage de
galets ne nous a pas emballés du coup nous partons un peu après le port à une
autre plage repérée sur internet. Nous passons par un chemin empierré avec la
poussette, ça endort Eléa ! Nous arrivons !
Une voiture croate pendant la coupe d'Europe de foot ...
Une voiture croate pendant la coupe d'Europe de foot ...
Comme c’est joli… il y a des ombrelles en
feuilles de palmier pour des transats … la mer est bleue turquoise … et
derrière, il y a cinq immenses hôtels dévastés par la guerre ! Le tableau
est hallucinant !
(cliquer pour voir le panoramique en grand format)
Cela devait être une baie touristique développée, il ne reste de vivant que la paillote pour les transats.
(cliquer pour voir le panoramique en grand format)
Cela devait être une baie touristique développée, il ne reste de vivant que la paillote pour les transats.
Julia a acheté un masque et tuba, c’est
le moment d’essayer ! Elle se jette à l’eau pendant que je reste avec
Eléa. Cinq minutes plus tard elle est déjà de retour ! Entre les détritus
et les eaux troubles après quelques mètres, on ne voit rien du tout ! Je
vais un peu dans l’eau et effectivement, il y a des saloperies qui flottent à
une dizaine de mètres du rivage … ce n’est franchement pas terrible.
Petite trempette rapide pour Eléa qui s'est réveillée.
Nous repartons à 17h15, et au lieu de reprendre la route en pierre, nous passons devant les hôtels.
Petite trempette rapide pour Eléa qui s'est réveillée.
Nous repartons à 17h15, et au lieu de reprendre la route en pierre, nous passons devant les hôtels.
C’est impressionnant. Il ne reste en gros
que le béton et des structures métalliques. Le reste a été pillé.
Quel contraste
La végétation a continué son petit bout de chemin, et depuis des années elle s’attèle à reconquérir l’espace. Il y a notamment un superbe bougainvillier tout en fleur sur une façade. La route d’accès est entourée de haies de palmiers, certains sont brisés au sol.
Quel contraste
La végétation a continué son petit bout de chemin, et depuis des années elle s’attèle à reconquérir l’espace. Il y a notamment un superbe bougainvillier tout en fleur sur une façade. La route d’accès est entourée de haies de palmiers, certains sont brisés au sol.
De retour au camion, nous mangeons.
D’autres français arrivent, il n’y a que ça. Tout le monde voyage avec son
guide du routard et du coup on arrive ici !
Nous nous couchons rapidement pour ne pas
attirer les moustiques avec les lumières. C’est vraiment chiant d’installer ces
satanées moustiquaires trop petites !!! Elles ne veulent pas rester
fermées !
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