Alors ? Parc ou pas parc ? L’entrée est
payante… alors on se pose la question. Après trois changements d’avis, ok, on y
va ! Je vais payer le camping, nous faisons le plein d’eau et c’est parti.
Ha, un petit au revoir à nos voisins suisses au cas où on ne se croise pas dans
le parc … En passant l’helvétique nous donne une adresse de camping en Istrie
où nous serons bien pour pas trop cher. C’est toujours ça à prendre. Le camping
s’appelle « Bon amour », et non ce n’est pas celui là le camping
naturiste (RKK).
Nous arrivons au parc naturel vers 9h30,
il y a déjà du monde ! Nous avons payé l’entrée 50 Kunas par adulte soit 6,70 €.
Sur le parking, il y a une majorité d’étrangers venus d’Allemagne, de Tchéquie
et de Pologne. Les gens ont déjà le baudrier : ils sont venus pour grimper
car les falaises sont réputées pour ça dans cette gorge.
Nous prenons de quoi manger et le sac
pour porter Eléa. Le chemin s’enfile dans la gorge qui grimpe le long d’un
petit torrent. Tout autour, des falaises à grimper !
Ca grimpe … et ça use !
Nous avons du mal à avancer… manque d’habitude
ou coup de chaleur du jour ? Sur le guide du routard ils indiquent le
premier petit sommet à une heure du parking, on va se contenter de ça.
Nous arrivons à une source, nous changeons l’eau pour en avoir de la fraîche car il fait sacrément chaud !
Juste à coté, un énorme crapaud traverse en sautillant ! Il est plus gros que le poing !
Nous arrivons à une source, nous changeons l’eau pour en avoir de la fraîche car il fait sacrément chaud !
Juste à coté, un énorme crapaud traverse en sautillant ! Il est plus gros que le poing !
Le sentier cesse de monter et arrive dans
un long vallon à peu près plat. C’est de là qu’est censé partir le sentier pour
le petit sommet. Nous avançons sans trouver d’indication pour le nom que j’ai
retenu … lorsque nous arrivons à une intersection, nous avons clairement
dépassé le chemin alors nous repartons en sens inverse. Il y a bien un sentier
mais ce qui est indiqué dessus ne colle pas… Alors nous reprenons le sentier du
fond du vallon dans le sens de la montée… Un peu plus loin nous profitons des
bancs pour manger un peu, nous sommes crevés sans avoir fait grand-chose. J’ai
beaucoup de mal avec Eléa sur le dos et elle ne veut pas marcher. Le couple
suisse passe, nous discutons un peu. Ils s’en vont, et nous finalement nous
décidons de laisser tomber. Pas assez de force aujourd’hui et on profitera
mieux du temps au bord de l’eau plus tard.
Nous prenons la route côtière pour
remonter vers le Nord en direction de l’Istrie.
Les innombrables îles de la côte défilent. C’est fou comme elles peuvent être différentes. La très longue île de Pag est un véritable désert venté alors que d’autres îles que nous avons vues ont de belles forêts dessus.
Les innombrables îles de la côte défilent. C’est fou comme elles peuvent être différentes. La très longue île de Pag est un véritable désert venté alors que d’autres îles que nous avons vues ont de belles forêts dessus.
La route est sinueuse mais en bon état.
Nous finissons par rattraper un papy qui roule dans une vieille BMW, son rythme nous convient alors nous le suivons.
Derrière ça commence à s’accumuler mais les Croates se débrouillent pour doubler n’importe où.
Nous finissons par rattraper un papy qui roule dans une vieille BMW, son rythme nous convient alors nous le suivons.
Derrière ça commence à s’accumuler mais les Croates se débrouillent pour doubler n’importe où.
Dans un grand village, il y a une course
d’optimiste en mer autour d’un phare. Malheureusement il n’y a eu qu’un créneau
entre les arbres pour prendre une photo, et c’est vraiment compliqué de la faire au bon moment avec notre appareil. Résultat : c’est tout
flou.
Nous finissons par rejoindre les grandes
villes près de l’Istrie. On commence à apercevoir des bâtiments
industriels ! Non il n’y a pas que du tourisme en Croatie !!! Tout de
suite évidemment c’est moins joli …
Nous rejoignons le petit village perché
de Kastav pour avoir une vue sur le bras de mer qui sépare l’Istrie du reste de
la Croatie. Nous faisons une petite visite du village sous l’œil attentif des
gardiens félins.
La vue du village
Sculptures rigolotes sur base de cheminées
Dernier bout de montée jusqu'à l'église
Le jardinet final, très joli avec de belles cloches au sol (cachées au fond dans les buissons).
Allez on redescend
Grrrrr lâches moi !
Des minets dans tous les recoins
Retour à notre parking, ancienne cour d'usine désaffectée et taggée
La vue du village
Sculptures rigolotes sur base de cheminées
Dernier bout de montée jusqu'à l'église
Le jardinet final, très joli avec de belles cloches au sol (cachées au fond dans les buissons).
Allez on redescend
Grrrrr lâches moi !
Des minets dans tous les recoins
Retour à notre parking, ancienne cour d'usine désaffectée et taggée
C’est l’heure de se chercher un camping. Nous
redescendons en bord de mer et guettons les panneaux autocamp. Lorsque nous en
trouvons enfin un, je vais demander le prix. 230Kunas (30€) et quand je dis que
c’est trop cher, la jeune me répond qu’elle peut descendre à 209… Non toujours
pas désolé. Bye bye.
Un peu plus haut dans le village nous
trouvons un petit camping riquiqui. Directement nous nous faisons attaquer par
des moustiques ! Tant pis, ça reste certainement moins cher. Par contre
personne en vue et pas de réception ! Un type sort d’une des deux
caravanes habitées, je lui tombe dessus, et à grands coups de gestes il
comprend. Il sort son portable et appelle un numéro, quelqu’un va arriver dans
5 minutes.
Effectivement, une femme arrive, elle est
là depuis deux jours et ne sait pas trop. Elle est obligée de donner les réponses
en étant au téléphone avec le « boss ».
Au final nous avons l’électricité et une
place près de la fontaine pour 129 Kunas (16 euros). Par contre, pas de plage… snif. J’asperge
le camion avec de l’eau pour essayer de faire baisser la fournaise qui règne à
l’intérieur mais ça ne marche pas … Bon ben on mange et on se couche …
Enfin … on essaye…
Le camping est dans une petite route à
une voie qui monte dans le village. La route est coincée entre deux murs et
tourne au coin du terrain. Du coup, les gens klaxonnent pour alerter qu’ils
arrivent ! Ben oui, un Croate ne freine pas, il klaxonne. En plus, des
gens viennent régulièrement se garer ou prendre une voiture dans le terrain
c’est franchement chiant ! Il y a même trois crâneurs qui arrivent dans
une Audi S3 décapotable, ils rentrent sur le terrain puis ils sortent à pied
discuter sur la route et laissent le moteur tourner à coté de nous !
Merci !!!
Nous nous endormons … et à deux heure du
mat’, trois jeunes débarquent sur le terrain. Ils chuchotent et rigolent de
temps en temps. Il s’amusent avec un vélo à faire couiner les freins tout
doucement … Super … A cela on rajoute quelques moustiques, et voilà comment on
amorce une nuit pourrie !
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