samedi 23 juin 2012

19/06 Istrie II

Il est bien ce petit camping, la nuit a été bonne. Le camping d'à coté, juste derrière le mur qui borde notre emplacement, n'a pas fait de bruit tard, au final nous avons bien dormi !
Nous déjeunons et Eléa, toujours aussi véloce, traîne à manger ses céréales. Julia sort pendant que je la fais manger. Entre ses pompes 56 et 57, Eléa se met debout sur les accoudoirs. Quand je lui dis de se remettre à manger elle attrape une cuillère et touille son bol à bout de bras. Splash, les trois quarts du lait du bol glissent sur la table et sautent dans l'ouverture du meuble de la pompe à eau.  Forcément je l'engueule ... Quelques instants plus tard elle sort de son siège et envoie le quart restant du lait dans son siège auto ! Pas le temps d'attraper une éponge, tout a été absorbé par la housse molletonnée ! Voilà comment péter un câble de bon matin !
Julia revient, et repart peu après laver la housse du siège. Un Allemand d'a côté vient papoter quelques instants en Français, c'est sympa. Il met un moment à comprendre quelle est cette étrange chose en train de sécher sur la portière : c'est la housse.


Allez, on se bouge ! Branle bas de combat, ce matin on va faire un tour en vélo ! Il faut enlever la bâche, descendre les vélos, se battre avec le siège bébé, sortir tout le nécessaire du coffre ... c'est chiant mais il faut le faire ! une fois que tout est prêt, ça roule. En l’occurrence, ce matin ça roule sous le soleil.


Un panneau à l'entrée du camping montre sur un plan qu'il existe des itinéraires pour vélos qui sont balisés. Nous voulons rejoindre Rovinj, et apparemment on peut y aller en les suivant en partie. Une fois arrivés sur le réseau routier, nous cherchons les panneaux... Après deux virages, nous avons déjà dépassés l'endroit où nous aurions dû trouver un repère ... c'est la merde !
Arrivés sur la nationale nous faisons demi-tour, et prenons une piste forestière d'où un cycliste vient de sortir. A vue de nez c'est la bonne direction alors on roule !

La route tourne et vire, traverse une pinède et ressort sur une vraie route ... Maintenant qu'on est là on continue même si nous ne savons plus trop où nous sommes ! Après une montée sur une bosse nous arrivons enfin en ville et il ne reste plus qu'à descendre en bord de mer pour enfin arriver face à Rovinj la vieille.

C'est assez similaire à Primosten il y a quelques jours : c'est une petit cité recroquevillée autour de son église sur une bosse. Ici il s'agissait à la base d'une île séparée du continent par un canal mais il a fini par être comblé.
Nous nous approchons de cette partie, la ville est animée. Il y a un festival de salsa en plein air, mais il n'y a pas grand monde qui danse alors ça met seulement un peu de musique dans la rue.
Il est environ 10h, et nous nous arrêtons à un café pour avoir internet. Cela fait longtemps que nous n'avons pas pu voir nos mails et donner des nouvelles. Nous avons pris l'ordi. Café glacé, chocolat glacé et une boule de glace pour Eléa, et nous voilà partis pour 1h30 d'internet.
Nous sommes le long du quai. Ici ce n'est pas la jet set de Trogir, c'est plutôt des bateaux de pécheurs.
Un vieux zodiac en train de se dégonfler ...

Nous levons le camp, attachons pour de bon les vélos, et partons dans les ruelles. Il fait déjà bien chaud.


La recette est la même que dans ces autres petits villages : des pavés polis par les milliers de panards qui passent chaque année, des ruelles étroites, du linge qui pend aux fenêtres, les brigades de la mort qui passent quatre par quatre armées jusqu'aux dents prêtes à bondir ... ha non je l'ai déjà sortie celle là !

Il n'empêche, les points communs sont nombreux !

Nous montons jusqu'à la cathédrale au sommet, il y a déjà plein de touristes qui se dessèchent au soleil.

Il y a une mouette qui pose sur le muret, tout le monde se prend en photo à coté chacun son tour. Limite, elle demanderait une pièce à la fin on se laisserait avoir.


Les boîtes de tourismes locales ont dû remarquer combien les gens pouvait repartir avec des photos mal cadrées : il y a des panneaux qui disent aux gens qu'il faut prendre en ce lieu telle photo !

Voilà la photo qu'il faut prendre !

Non, décidément, moi je n'arrive pas à avoir de la neige sur le parvis de l'église !

Nous visitons cette énième église ...
Admirez cette superbe cloche :)

Le reste est bien joli !


Le plus dur finalement, c'est d'arriver à faire des photos sans des touristes en tongs dessus !



Nous ressortons. Le soleil est accablant sur ces pavés blancs. Je n'avais pas trouvé mes lunettes en partant, c'est la misère !!!

Nous redescendons alors de cette colline en prenant la rue commerçante, ça glisse un max ! je n'ose même pas imaginé quand il a plu !


Nous reprenons nos vélos pour aller faire une virée cycliste en bord de mer.


Deux litres de sueur plus tard, nous trouvons un coin dans une forêt en bord de mer pour manger. Eléa finit sa sieste pendant que nous mangeons et que Julia va se tremper les pieds.

Tout le monde s'achète un masque et un tuba dans le coin, des jeunes, des vieux...

 Eléa se réveille, mange, et nous repartons.

Nous suivons un itinéraire balisé mais il commence à zig-zaguer bizarrement dans la forêt. Nous passons devant une zone avec quelques vieux allemands naturistes, le tableau n'est pas très ragoutant ! Non je n'ai pas pris de photos...

Un peu plus loin ...

Nous finissons par retomber sur des routes prises à l'aller après avoir grimpé de nouveau une colline... En début d'après midi et en plein soleil, c'est vraiment dur !
Le dernier kilomètre nous achève, et arrivés au camping nous nous jetons sur des bières bien fraîches du frigo !

Pour que Julia ait chaud ... c'est déjà dur. Pour qu'elle ait soif c'est infaisable... alors pour qu'elle finisse un demi-litre d'Heineken c'est que vraiment ça craint !

Pendant notre virée cycliste, le camping a subi un de ces innombrables jeux des chaises musicales. Les camping-cars ont changé d'emplacement pour prendre les places du bord de mer qui se sont libérées, certains sont partis et d'autres sont arrivés. Aujourd'hui, un drôle de camion est venu se poser à 10 mètres de nous !!!

Devant un tel camping-car, nous ne pouvions rester indifférents ! Nous allons tourner autour et évidemment, nous finissons par papoter avec le chauffeur. Heureusement cet allemand parle un peu anglais.
Cette étrange bête est à lui depuis 1979 et elle a été construite en 1972 ! Cela explique le style aussi étonnant !

Nous les laissons tranquilles, j'imagine qu'ils doivent sans cesse être l'objet de questions du même genre ! Sur notre emplacement Eléa s'est enfin mise au travail ;-)

Travail très efficace bien sûr ...

Fidèles à la coutume, nous allons à la plage l'après midi ! Masque, tuba et palmes... en avant pour l'exploration. Pendant que Julia nage j'attrape un super crabe d'une taille supérieure à d'habitude. j'essaie de l'attraper à la main mais il faut se rendre à l'évidence, un crabe ça pince ! Celui là est sacrément costaud et il met en défaut ma technique pour les tenir dans les mains. Il me choppe le pouce... et me fait lâcher ... Je ne m'avoue pas vaincu mais après de nombreuses tentatives je n'arrive pas à le tenir sans qu'il ne glisse.
En plus, il n'a même pas besoin de toutes ses pattes pour me virer : tout ce temps il a gardé un plus petit crabe serré contre lui !

Julia nous a ramené aussi deux Bernard-Lermitte de compet' !

C'est là que l'appareil photo a décidé de tomber en rade de batterie ! C'est dommage car je ramène un concombre de mer de ma balade dans l'eau ! Quelle drôle de bestiole ... Drôle en fait n'est pas le mot. C'est plutôt ... nul. C'est une sorte de concombre noir avec un trou au bout qui crache un peu d'eau. Rien de plus !

Nous retournons au camion et je m'aperçois qu'il y a en fait un réseau wifi dans le camping. Nous sommes loin de la réception donc nous sommes à la limite pour l'apercevoir. Je vais demander le mot de passe. Après manger et après un nouveau couché de soleil, je vais m'installer à coté de l'antenne pour mettre à jour le blog. Les moustiques rodent, alors je ressors mon pantalon pour l'occasion.
J'en ai rapidement marre alors je me rentre et nous nous couchons.

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