mercredi 20 juin 2012

11/06 Sibenic & Krapanj

Après cette nuit pourrie, on va essayer de profiter un peu de la côte. Nous mangeons, rangeons tout et partons à Sibenic. Là, on se sent vraiment en Croatie ! La ville est construite dans des collines au bord de la mer. L’eau est claire, il fait assez beau et le vieux centre piéton est agglutiné autour de sa cathédrale. « La misère c’est beau, la misère c’est le soleil, le linge qui pend aux fenêtres, la milice qui passe quatre par quatre armée jusqu’aux dents prête à bondir ! » comme dirait Coluche. Et bien voilà, c’est ça ! J Sans la milice et pas vraiment la misère non plus. Les ruelles sont charmantes, les bâtiments sont vieux, les bagnolles sont affreuses : ça donne du style à l’ensemble.
  



Pas facile à prononcer …

Une piscine flambant neuve et la maison en face : sacré contraste !


Nous passons par le port pour rejoindre le centre ville




Nous nous baladons dans les ruelles, il y a des touristes mais pas trop.



Pour changer nous allons encore voir la cathédrale, c'est dingue comme il y en a partout. Déjà extérieurement ça en jette sans trop s’étaler : ici ce n’est pas baroque. Il y a des chants au loin, ça rend vraiment bien. Nous payons l’entrée 15 kunas chacun (2€), une vieille carte postale est donnée avec en guise de ticket. L’intérieur nous étonne. Le style est différent de ce que nous avons vu pour le moment. Rien n’est peint ni crépi. La pierre, ou le béton sont bruts. Tout est gris mais c’est majestueux. Le bénitier, un peu au sous-sol est au centre d’une mini salle splendide ! Une jolie rosace en vitraux complète l’ensemble en sortant.





Julia et Eléa ne sont pas habillées convenablement alors elles ont droit à des couvertures !


D’autres photos de vieille ville






Nous tournons encore un peu en ville pour acheter un autocollant et des tongs, ça va permettre à nos pieds de survivre ici.


Le jeu des deux erreurs


Nous revenons au camion et partons à Brodarica à 15 minutes de route, pour nous poser et manger. Eléa s’est endormi en route, nous mangeons sans elle. Pendant que nous écrivons le blog elle finit par se réveiller. Nous nous préparons et descendons à l’embarcadère un peu après 15h. Nous y retrouvons un couple aperçu plus tôt, encore une fois, il s’agit d’un couple de Grenoblois… Nous discutons un peu, ils sont sympas ! Ils ont deux filles de 2 et 4 ans, du coup Eléa est super contente. Nous prenons ensemble un petit bateau pour l’île de Krapanj. 

Nous accostons quelques minutes plus tard, le trajet n’était pas cher : 6 Kuna pour chaque adulte (moins d’un euro).

Sur l’île, c’est pittoresque ! Les petits chats tout moches ont pris le contrôle de la zone des poubelles. Il y en a partout.


Petites ruelles tranquilles, quelques personnes dans les bars, c’est super tranquille ! Il n’y a aucun bruit, la petite île n’a pas de véhicules à moteur.
Nous laissons l’autre couple partir le long du quai et nous prenons la petite rue à l’intérieur du village.




Nous nous recroisons au niveau de ce monastère puis continuons ensemble à la recherche d’une petite plage tranquille.


Le temps est couvert, il y a un peu de vent, au final il ne fait pas si chaud que ça !
Nous trouvons un petit coin désert avec même du sable au fond des 40 centimètres d’eau. C’est super pour Eléa, allez, on y va ! Tout le monde trempe les pieds, mais les mamans vont s’asseoir et discuter.


Moi je profite de l’épuisette d’un des autres enfants pour chopper un petit crabe. Avec un bernard-lermitte, ça nous occupe un peu.


Le long du bord, il y a plein de petits bouts d’éponges séchés. C’est apparemment une spécialité de l’île, mais le musée dédié est fermé aujourd’hui.
Retour vers l’embarcadère le long du port

Un duo de rameurs fait la navette avec la rive d’en face pour amener des sacs de courses ! Il faut être motivé !


En attendant le bateau, des cygnes arrivent.




Nous reprenons finalement tous ensemble encore une fois le bateau dans l’autre sens à 17h40.

Bye-bye, chacun s’en va continuer son petit bout de voyage.
Sur le trajet du retour, nous passons faire les courses et acheter de l’essence, au final nous revenons au camping vers 19h15. Pas de traces du bonhomme qui le tient, donc pas moyen de payer ce soir pour partir sans se poser de questions demain.
Bon et bien puisque c’est comme ça… on va plonger dans les draps !

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