vendredi 22 juin 2012

14/06 Remontée vers le Nord

Nous sommes au bout de la Croatie, et nous n’irons pas plus au Sud, bien qu’il y ait toujours un truc à voir un peu plus loin. Les bouches de Kotor, au Monténégro ont l’air vraiment chouette mais il faut bien faire des choix !
Nous payons les 122 kunas (16€) par nuit et partons.
Nous repassons sur les hauteurs de Dubrovnik, le voilier est parti, et le navire de croisière a laissé sa place à un autre un peu plus petit.

Julia s’attèle à coudre la fermeture de notre moustiquaire pour que nous n’ayons qu’à nous glisser dessous ! Finis les soucis !

Nous repassons les douanes autour de la Bosnie sans être fouillés cette fois-ci.

Sur la route côtière, nous découvrons des choses que nous n’avions pas vu à l’aller, par exemple ce petit village avec une muraille qui s’en va dans les collines. Le guide du routard n’en parle pas, nous ne saurons pas ce que c’est.



Puis s’ensuit la rentrée dans les terres et la vallée irriguée. Nous ne prenons pas l’autoroute. La route nous emmène à travers la campagne sèche vers le Nord. Une fois de plus nous croisons un de ces panneaux de soutien à un général, nous chercherons plus tard de quoi il s'agit.

Les croates ont une façon très spéciale d’appréhender le code de la route. De nombreuses fois, nous avons eu le droit à des dépassements complètement fous. Lorsqu’on se fait doubler et que quelqu’un arrive en face, c’est déjà fort, mais quand c’est un mec qui arrive pleine bourre en face en dépassant c’est encore autre chose. On dirait que c’est plutôt à la voiture qui ne double pas de céder le passage … la ligne blanche aussi, ne compte pas !
Autre truc, dans une portion de lacets grimpants sur une colline il y a des travaux. Du coup il y a des feux pour alterner la circulation. Comme d’habitude c’est un peu longuet. Vient notre tour. Dans la portion entre les feux, arrivent trois voitures en face de nous. Un mec du chantier est obligé de gérer ces bagnoles qui ont grillé le feu et de les faire s’arrêter pour que nous passions.

La route dans les terres et le chantier de l'autoroute



Nous nous arrêtons pour manger sur le bord de la route. Il n’y a pas moyen de trouver de l’ombre. Aujourd’hui je goûte le hareng que j’ai acheté en Suède. Julia n’aime pas ça et du coup il traine dans le placard depuis un moment. Au final il est infâme, il se désagrège dans le bocal et le goût est affreux. Je crois qu’on va garder le pot juste pour en balancer aux mouettes !

Avec cette chaleur tout ce qui n'est pas au frigo se met à fondre ! Nous avions oublié une tablette de chocolat dans une portière, heureusement il n'y a pas eu de fuite ! Une fois au frigo, ça durcit et prend une drôle de tête.

Nous reprenons la route et rejoignons la côte. La route est chouette, à flanc de falaise dans les hauteurs d’abord puis au niveau de la mer.


Complètement crevé, je m’endors pendant que Julia cherche désespérément un camping dans les environs de Trogir. Elle me réveille lorsqu’elle en a trop marre. Trogir est quinze kilomètres derrière, il fait affreusement chaud, Eléa en a marre de rouler et nous n’avons pas de camping ! Je prends le relais pendant que Julia reste derrière avec Eléa. Je fais demi-tour et reviens à Trogir, rien qui aille ! Il n’y a que des appartements de vacance à louer et un camping trop cher. Le guide du routard indique deux campings chez l’habitant dans des hameaux que le GPS ne connait pas. En passant devant le premier, Julia ne s’est pas arrêtée car face à la plage il y a une plate forme pétrolière et les grues d’un port … Comme nous passons nos après midi au bord de l’eau ça ne le fait pas trop. Nous cherchons donc le second comme ultime chance de dormir dans un petit camping tranquille et mignon. Nous traversons Trogir et passons sur l’île d’en face. Après de nombreux kilomètres nous arrivons au village du second camping ! Un pauvre panneau au milieu du village donne une vague direction … Nous suivons la petite route du bord de mer, qui devient toute petite, un camping-car très long ne passerait pas. Plus de goudron, c’est maintenant du béton où une voiture à roulé lorsque c’était encore frais … Ca y est nous avons trouvé le camping.
Nous nous garons à l’entrée, en contrebas du terrain, c’est vraiment moche, j’espère que les emplacements seront mieux.

Le type apparait et m’indique que nous sommes sur l’emplacement où nous serons le mieux ! Il nous fera descendre une rallonge pour l’électricité plus tard, là il faut qu’il retourne regarder le mach Italie / Croatie ! Il y a une mini plage presque privée au bout du jardin, là au moins c’est super mignon !
Vu qu’il n’y a pas d’autre campings et que c’est 120 Kunas la nuit (16€) nous restons là et filons à la plage illico ! La mer est super claire, masque et tuba de rigueur ! Pendant que Julia vadrouille, avec Eléa nous allons à la pêche aux crabes. Il y en a des chouettes dans les rochers.
Petite séance bronzette et c’est l’heure de rentrer manger. Le soleil s’est couché le ciel est très beau.
Calfeutrage anti-moustique de rigueur encore. Au dodo !

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