Après ces superbes nuits bien reposantes,
nous quittons ce camping !
Aujourd’hui, nous partons pour la pointe
Sud du pays : Dubrovnik. Il y a pas mal de route, donc nous nous préparons
tôt. Petit dej’ express. D’ailleurs … ici ils trouvent des noms de rêve à leurs
produits !
Ciao au toutou du camping, Eléa lui
marche sur la queue pour finir et se fait violemment engueuler par le chien !
Pas de dégâts, et bien avec ça, elle fera plus attention !
Nous nous arrêtons au centre commercial
de Sibenik non loin de là pour partir à la recherche de moustiquaires. Le mec
du camping m’a dit que je devrais en trouver par ici !
Au premier magasin, il n’y en a pas, mais
c’est une sorte de magasin discount avec surtout de la bouffe… On nous redirige
vers un Konzum, genre de Leclerc, et là non plus, pas de moustiquaire !
Dans une sorte de Casa, nous trouvons un voile pour orner un lit de petite fille.
C’est rose, ça coute 10€ mais c’est comme une moustiquaire. Une vendeuse nous
confirme qu’il n’y a que ça qui pourrait servir contre les moustiques !
Bon, alors nous en prenons deux ! Nous repartons.
La route longe d’abord la côte. Le
paysage est toujours aussi sec ! Il y a un vent très fort et nous arrivons
justement dans une région avec plein d’éoliennes sur les crêtes !
La route quitte la mer et s’enfonce entre des collines.
Dans les terres, il n’y a pas beaucoup de
villages, et la vue se résume souvent à ces montagnes avec des buissons
partout. Parfois un petit hameau ou une chapelle …
L’autoroute est toute neuve. Ils sont en
train de relier le sud par cette 2x2 voies, et ils sont loin d’avoir finis.
Eléa roupille
Nous arrivons au bout de l’autoroute, le
chantier est récent et gigantesque
La route devient une nationale et elle
franchit un petit col en travaux lui aussi. Changement de paysage pour un
temps, nous arrivons dans une étonnante vallée maraîchère. Le fond est
parfaitement plat et couvert de plantations et de canaux.
Nous mangeons sur le bord de la route,
sur une des rares places qui ne soit pas occupée par un vendeur de fruits. Nos
continuons à traverser cette vallée, et la route monte à flanc de colline pour
passer un nouveau col. C’est l’occasion d’avoir une bonne vision de l’ensemble,
et aussi de cet étrange petit lac rond au milieu des roseaux
Finalement nous rejoignons de nouveau la
côte. Il faut dire qu’ici le pays n’est qu’une fine bande de terre entre la mer
et la Bosnie, on est donc toujours près de la mer dans cette partie là.
Il y a des îles, cela crée un bel
ensemble. Les petits villages au bord de l’eau ont des cyprès ou des palmiers.
Une petite île avec une chapelle
Le territoire de la Croatie s’affine et
fini par disparaître du continent. Nous passons en territoire Bosniaque.
Les douaniers nous font nous garer sur le
coté : allez c’est parti pour une fouille !
Ils ouvrent tous les placards, ouvrent
les petits sacs … C’est cordial et Eléa leur plait. Ils s’y mettent à deux.
Juste avant d’arriver à la soute, la chance nous sourit ! Un camion
Mercedes kaki immatriculé en Hollande avec trois jeunes dedans arrive à la
douane. Tous les douaniers fondent dessus, c’est bon nous pouvons partir !
La route de la côte arrive à une ville
touristique au centre de laquelle trône une grande tour que j’imagine être un
minaret : c’est facile, la Croatie est chrétienne et la Bosnie est
musulmane.
A peine 15 minutes de route en Bosnie et
ça y est nous repassons en Croatie. A la douane, c’est juste « Anything to
declare ? » et ça passe !
Depuis quelques kilomètres la mer est
parsemée d’innombrables flotteurs. Ils sont noirs et bien rangés en ligne.
C’est étonnant, nous n’arrivons pas à savoir à quoi ça sert… Au final c’est
surtout plutôt moche !
Le paysage ne change pas, ce sont toujours
des îles avec une eau turquoise et des villages très jolis !
Loin d’être une côte bétonnée, la grande
partie est restée assez sauvage. Quelques petites perles comme celle-ci peuvent
s’apercevoir de la route
Ca y est, nous arrivons à la ville ultra
touristique de Dubrovnik ! Un énorme navire de croisière est à quai dans
ce port de la banlieue Nord
La route grimpe dans la colline, et dépasse
la petite presqu’île. Ca y est la citée fortifiée est en vue !
Un autre énorme navire est dans le
coin ! Au lieu d’aller au port il s’est installé dans la baie devant la
ville. Ses moteurs le maintiennent en place pendant que des petits bateaux font
la navette avec le petit port de la cité.
Nous ne cherchons pas à nous attarder
ici, nous y reviendrons demain. Nous continuons un peu la route plus au Sud
jusqu’à Srebreno, pour trouver un petit camping pas trop cher.
Sur les indications du routard nous nous
arrêtons à l’autocamp Agava. Le type est un peu bizarre mais bien accueillant.
Il fait plutôt peur à Eléa ! Il est 16h15, nous trouvons un nouveau
copain !
Le mini camping est désert : il n’y
a qu’un camping-car de suisse et une petite tente dans un coin.
Allez zou allons à la plage ! Nous
sortons du camping par un petit portillon et rejoignons la route de la mer.
Nous passons devant un grand immeuble que nous voyions du camping : il est
en ruine il ne reste que le béton !
Le temps est nuageux et il y a du vent
c’est dommage.
Julia s’en va discuter un peu avec la
voisine, une croate de Zagreb. Il faut dire qu’il vaut mieux aller la
rassurer : Eléa qui joue avec son enfant donne l’impression d’avoir la
varicelle !
Pour ma part je reste sur ma serviette à
rêvasser pendant que la pluie commence à tomber. Heureusement il fait assez
chaud…
La pluie cesse immédiatement, nous allons
faire un saut aux jeux pour enfants. Nous allons ensuite faire un tour le long
du port avant de rentrer. Julia et Eléa dégottent une jolie petit bêbête !
Dangereuse ?
Le petit port …
Un Labrador tout seul nous double, et
nous le rattrapons à la rampe pour descendre les bateaux dans l’eau. Il est
venu faire trempette.
Après trois petits tours dans l’eau, il
ressort, s’ébroue et repart chez lui. Pépère !
De retour au camping, nous mangeons puis
nous barricadons pour la nuit. Dehors, le soleil se couche sur les montagnes
Un couple de français est arrivé, c’est
facile à reconnaître, le matériel vient de chez Décat’
L’installation des moustiquaires est une
horreur. C’est la misère à faire tenir sans crochet au plafond, et pour notre
lit ça ne va pas du tout ! Le lit est trop grand bien sûr ! Du coup
nous sommes obligés de dormir avec le drap double sur la moitié basse du corps,
et la moustiquaire prend le relais sur la moitié haute. Elle ne veut pas rester
fermée, elle est fendue sur toute la hauteur. Il ne nous reste qu’une épingle à
linge pour essayer de la tenir à peu près close.
Nous nous endormons avec les bruits de
moustiques autour, Julia continue avec les boules quiès. Il fait affreusement
chaud … mais on arrive à dormir.
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