mercredi 20 juin 2012

12/06 Cap vers le Sud

Après ces superbes nuits bien reposantes, nous quittons ce camping !
Aujourd’hui, nous partons pour la pointe Sud du pays : Dubrovnik. Il y a pas mal de route, donc nous nous préparons tôt. Petit dej’ express. D’ailleurs … ici ils trouvent des noms de rêve à leurs produits !

Ciao au toutou du camping, Eléa lui marche sur la queue pour finir et se fait violemment engueuler par le chien ! 

Pas de dégâts, et bien avec ça, elle fera plus attention !
Nous nous arrêtons au centre commercial de Sibenik non loin de là pour partir à la recherche de moustiquaires. Le mec du camping m’a dit que je devrais en trouver par ici !
Au premier magasin, il n’y en a pas, mais c’est une sorte de magasin discount avec surtout de la bouffe… On nous redirige vers un Konzum, genre de Leclerc, et là non plus, pas de moustiquaire ! Dans une sorte de Casa, nous trouvons un voile pour orner un lit de petite fille. C’est rose, ça coute 10€ mais c’est comme une moustiquaire. Une vendeuse nous confirme qu’il n’y a que ça qui pourrait servir contre les moustiques ! Bon, alors nous en prenons deux ! Nous repartons.
La route longe d’abord la côte. Le paysage est toujours aussi sec ! Il y a un vent très fort et nous arrivons justement dans une région avec plein d’éoliennes sur les crêtes !




La route quitte la mer et s’enfonce entre des collines.

Dans les terres, il n’y a pas beaucoup de villages, et la vue se résume souvent à ces montagnes avec des buissons partout. Parfois un petit hameau ou une chapelle …


L’autoroute est toute neuve. Ils sont en train de relier le sud par cette 2x2 voies, et ils sont loin d’avoir finis.



Eléa roupille



Nous arrivons au bout de l’autoroute, le chantier est récent et gigantesque

La route devient une nationale et elle franchit un petit col en travaux lui aussi. Changement de paysage pour un temps, nous arrivons dans une étonnante vallée maraîchère. Le fond est parfaitement plat et couvert de plantations et de canaux.



Nous mangeons sur le bord de la route, sur une des rares places qui ne soit pas occupée par un vendeur de fruits. Nos continuons à traverser cette vallée, et la route monte à flanc de colline pour passer un nouveau col. C’est l’occasion d’avoir une bonne vision de l’ensemble, et aussi de cet étrange petit lac rond au milieu des roseaux



Finalement nous rejoignons de nouveau la côte. Il faut dire qu’ici le pays n’est qu’une fine bande de terre entre la mer et la Bosnie, on est donc toujours près de la mer dans cette partie là.


Il y a des îles, cela crée un bel ensemble. Les petits villages au bord de l’eau ont des cyprès ou des palmiers.

Une petite île avec une chapelle


Le territoire de la Croatie s’affine et fini par disparaître du continent. Nous passons en territoire Bosniaque.


Les douaniers nous font nous garer sur le coté : allez c’est parti pour une fouille !
Ils ouvrent tous les placards, ouvrent les petits sacs … C’est cordial et Eléa leur plait. Ils s’y mettent à deux. Juste avant d’arriver à la soute, la chance nous sourit ! Un camion Mercedes kaki immatriculé en Hollande avec trois jeunes dedans arrive à la douane. Tous les douaniers fondent dessus, c’est bon nous pouvons partir !

La route de la côte arrive à une ville touristique au centre de laquelle trône une grande tour que j’imagine être un minaret : c’est facile, la Croatie est chrétienne et la Bosnie est musulmane.

A peine 15 minutes de route en Bosnie et ça y est nous repassons en Croatie. A la douane, c’est juste « Anything to declare ? » et ça passe !
Depuis quelques kilomètres la mer est parsemée d’innombrables flotteurs. Ils sont noirs et bien rangés en ligne. C’est étonnant, nous n’arrivons pas à savoir à quoi ça sert… Au final c’est surtout plutôt moche !


Le paysage ne change pas, ce sont toujours des îles avec une eau turquoise et des villages très jolis !

Loin d’être une côte bétonnée, la grande partie est restée assez sauvage. Quelques petites perles comme celle-ci peuvent s’apercevoir de la route

Ca y est, nous arrivons à la ville ultra touristique de Dubrovnik ! Un énorme navire de croisière est à quai dans ce port de la banlieue Nord


La route grimpe dans la colline, et dépasse la petite presqu’île. Ca y est la citée fortifiée est en vue !

Un autre énorme navire est dans le coin ! Au lieu d’aller au port il s’est installé dans la baie devant la ville. Ses moteurs le maintiennent en place pendant que des petits bateaux font la navette avec le petit port de la cité.


Nous ne cherchons pas à nous attarder ici, nous y reviendrons demain. Nous continuons un peu la route plus au Sud jusqu’à Srebreno, pour trouver un petit camping pas trop cher.

Sur les indications du routard nous nous arrêtons à l’autocamp Agava. Le type est un peu bizarre mais bien accueillant. Il fait plutôt peur à Eléa ! Il est 16h15, nous trouvons un nouveau copain !

Le mini camping est désert : il n’y a qu’un camping-car de suisse et une petite tente dans un coin.
Allez zou allons à la plage ! Nous sortons du camping par un petit portillon et rejoignons la route de la mer. Nous passons devant un grand immeuble que nous voyions du camping : il est en ruine il ne reste que le béton !

Le temps est nuageux et il y a du vent c’est dommage.


Julia s’en va discuter un peu avec la voisine, une croate de Zagreb. Il faut dire qu’il vaut mieux aller la rassurer : Eléa qui joue avec son enfant donne l’impression d’avoir la varicelle !
Pour ma part je reste sur ma serviette à rêvasser pendant que la pluie commence à tomber. Heureusement il fait assez chaud…

La pluie cesse immédiatement, nous allons faire un saut aux jeux pour enfants. Nous allons ensuite faire un tour le long du port avant de rentrer. Julia et Eléa dégottent une jolie petit bêbête ! Dangereuse ?

Le petit port …


Un Labrador tout seul nous double, et nous le rattrapons à la rampe pour descendre les bateaux dans l’eau. Il est venu faire trempette.

Après trois petits tours dans l’eau, il ressort, s’ébroue et repart chez lui. Pépère !
De retour au camping, nous mangeons puis nous barricadons pour la nuit. Dehors, le soleil se couche sur les montagnes

Un couple de français est arrivé, c’est facile à reconnaître, le matériel vient de chez Décat’
L’installation des moustiquaires est une horreur. C’est la misère à faire tenir sans crochet au plafond, et pour notre lit ça ne va pas du tout ! Le lit est trop grand bien sûr ! Du coup nous sommes obligés de dormir avec le drap double sur la moitié basse du corps, et la moustiquaire prend le relais sur la moitié haute. Elle ne veut pas rester fermée, elle est fendue sur toute la hauteur. Il ne nous reste qu’une épingle à linge pour essayer de la tenir à peu près close.


Nous nous endormons avec les bruits de moustiques autour, Julia continue avec les boules quiès. Il fait affreusement chaud … mais on arrive à dormir.

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